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Peut-être avez-vous déjà observé ou rencontré un cheval seul, au détour d’un pré ou même ailleurs ?

Or, le cheval a un instinct grégaire, qui pousse les individus de la même espèce à se rassembler et à adopter un comportement similaire. Le cheval est donc un animal qui a du mal de vivre seul.

Quels sont les besoins en lien avec le grégarisme du cheval ?

  • Le cheval a un besoin vital d’interactions sociales, au même titre que ses besoins de manger, boire et dormir. Qu’il soit le plus souvent en box, en salle ou au pré, il est nécessaire pour le cheval d’être en contact régulièrement avec des congénères. Il doit pouvoir communiquer, jouer avec eux et-ou les toucher. Il peut même arriver que la présence d’un seul congénère ne suffise pas, car à l’origine, l’équidé est fait pour vivre en troupeau.
  • Même si le cheval est un animal qui peut être imposant en apparence, il a peu de moyens pour se défendre en cas d’attaques. Dans ces cas précis, il peut opter pour la fuite (bien souvent impossible dans les espaces clôturés) ou compter sur la présence dissuasive du groupe. Pour lui garantir un sommeil réparateur, il est donc important que le cheval puisse se reposer sur ses congénères pour monter la garde pendant qu’il s’assoupit. S’il est seul, il reste sans surveillance et ne peut donc pas prétendre à se reposer en toute quiétude. Quelque soit leur place dans le troupeau, les individus sont rassurés de se sentir entourés, de surcroît, les chevaux dominés avec la présence des leaders du groupe à leurs côtés.

Que peut-il se passer si un cheval reste seul ?

  • La solitude chez cet animal peut avoir des répercussions non négligeables sur sa santé physique et mentale, voire le conduire à la dépression. En effet, une cause principale de stress chez le cheval est lié au fait d’être séparé de ses congénères. En étant seul, le cheval va s’ennuyer et risque d’être beaucoup plus statique. Il peut aussi diminuer ses rations alimentaires, souffrir d’ulcères gastriques et de coliques. Il peut développer des troubles du comportement. Enfin, si un équidé reste seul durant une période prolongée, il peut finir par devenir asocial et ne plus pouvoir cohabiter avec ses semblables.
  • A l’état sauvage, le cheval est une proie, il reste donc naturellement et instinctivement sur ses gardes. S’il ne peut pas compter sur des congénères pour faire le guet à certains moments, il ne peut pas accéder au sommeil réparateur dont il a besoin, avec des répercussions non négligeables sur sa santé.

Alors, que faire ?

La solution idéale est de tenir compte de ces critères incontournables pour s’assurer que le cheval évolue dans un environnement qui lui convient. Cependant, il n’est pas toujours possible d’avoir la garde de plusieurs chevaux, car cela nécessite des investissements en temps et financiers importants.

Il peut être intéressant d’échanger et de trouver d’autres responsables de chevaux pour tenter une cohabitation, cette formule peut être avantageuse pour tout le monde. Des sites internet existent et permettent de mettre les responsables en lien les uns avec les autres.

Il est bien entendu important que les animaux s’entendent bien entre-eux, sinon, d’autres types de stress peuvent alors survenir également. En cas de doute ou pour prévenir l’animal du changement, il peut être conseillé d’avoir recours à la communication animale. A travers les communications animales que j’ai réalisées avec des chevaux, je me suis aperçue combien ils étaient sensibles. Aussi, parfois, certains chevaux sont très attachés à leur environnement et à leurs copains. Les changements brutaux peuvent alors les bouleverser, il est important d’en tenir compte, car ils ont leurs repères, tout comme nous. Chaque individu est unique et réagit d’une manière qui lui est propre.

Si la cohabitation avec d’autres chevaux n’est pas envisageable pour toutes sortes de raisons, les animaux de la ferme sont également les amis des chevaux. Qu’il s’agisse de moutons, de chèvres, de vaches, de poneys ou d’ânes, ils se tiendront compagnie mutuellement, tout en gardant leurs spécificités. En effet, les modes de vie & d’alimentation peuvent varier et chaque espèce a ses propres besoins. Il est aussi important que chacun fasse l’objet d’un suivi vétérinaire adapté.

Les chevaux sont des animaux qui ont des besoins propres à leur espèce, il est donc important d’en être conscient avant de s’engager, d’autant qu’un cheval peut vivre longtemps !